L'Happeur Bazar Bellamy

L'Happeur - Bazar Bellamy
Son Album

Voir aussi :

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Note sur le clip


"L'HAPPEUR"
Nouveau single/clip
“ Quand Georges, chanteur et leader du groupe m’a contcté, sa volonté et celle du groupe étaient de produire un clip musical qui allait présenter le premier single de leur prochain album ainsi que le nouveau line-up du groupe. Le titre est fort et traite de la période que nous « venons de traverser » en raison de la crise sanitaire. Il était donc important pour moi de lier la formule « performance scénique du groupe » et l’intrigue liée au texte. Pour cela le groupe m’a laissé carte blanche. J’ai donc axé la réalisation sur un double jeu : deux scènes, deux colorimétries, deux attitudes dans le jeu de musiciens. Les deux se croisent et se télescopent pour ne faire plus qu’un et souligner le caractère latent de cette Peur décrite tout au long du titre. Nous avons voulu jouer sur le côté brut de l’image, sans maquillage pour plus de dureté et ainsi forcer les traits du visage. Je me suis également inspiré de certains clips du groupe De Staat pour les plans qui tournent autour du groupe tout au long du titre afin de créer une sensation de tournis. En résumé, il était important pour moi de marquer les changements au sein de leur groupe avec un concept simple, en y mêlant un sens caché plus profond et le décliner sous différentes formes à l’image.” Mickaël Torren, réalisateur du clip
En novembre 2019, Bazar Bellamy sortait son premier album Jusqu’ici tout va bien, comme une fulgurance prémonitoire et ironique de l’avenir proche, dont les chansons ont trouvé un écho plutôt flatteur dans les médias et auprès du public. Quelques mois plus tard, tout a changé. Après deux ans de crise sanitaire et démocratique, pendant lesquels la population semble passée de la solidarité à la résignation, comment comprendre nos rapports entre humains et notre propre existence ?
Crédit Photo : Gabbie Burns
Loin de vouloir dresser un constat philosophique, Monsieur Georges nous fait entrer dans le particulier comme dans des moments de vie universels. Le second album Trompe la mort, à venir fin 2022, se compose de dix histoires, qui peuvent s’appréhender comme des courts-métrages tant l’écriture est visuelle, et sa musique en est un parfait habillage. Avec la tension mordante du proéminent clavier d’Irwin Gomez, le punch marqué de Jean-Louis Bire, et les guitares qui cisaillent de Monsieur Georges (qui joue aussi la basse), on se sent pris dans la tourmente et les envolées torturées, pour atteindre des sommets de puissance émotionnelle. Et de nous entraîner dans les aventures de ces personnages du quotidien, de l’intime, du passé. Tout en tentant, avec un profond désir de transmission, de projeter la nouvelle génération dans un futur proche plus serein, délesté des fardeaux de notre société usante, pour nous comme pour la nature.

Pour tromper la mort, Monsieur Georges avance, toujours résolu, jamais résigné, selon l’adage de son père, qui le pousse à créer, du mieux possible. Tromper la mort est l’image de l’optimisme de l’auteur interprète de Bazar Bellamy. Avec crudité parfois (« Touche Touche », « Les horaires de bureau », ) avec tendresse souvent (« Elle attend », « Cours lentement », « Sixteen »), avec vigueur (« Toujours Résolu », « No pain, no gain » écrite avec l’auteur Luc Tallieu) et honnêteté (« L’happeur », « Cavale »), Monsieur Georges, tel un anti-Bel-Ami moderne, Georges Duroy étant lui-même l’anti-Maupassant, pose avec finesse ses mots pour parler de la vie, de l’amour, de la famille... Avec Dimoné au texte de « Les Torrents d’altitude », le constat du quadra s’écrit avec poésie. Au mitan de la vie, on propose à son jeune fils de « Courir lentement » (coécrite avec Matthieu Miegeville), face à de sombres sentiments de solitude, pour atteindre son but et passer le cap de la tragédie de notre situation. 

L'album TROMPE LA MORT sortira à l'automne 2022
Le désir et les fantasmes projetés sur une femme d’affaires à travers le regard d’un SDF. Point de vue aussi sexuel que social, les classes sociales sont nos castes.